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Enfants du Tourmalet
24 avril 2010

7- Pousseur de dur

Pousseur de dur

Vendredi 23 avril, 49 au jus !

J'ai profité de ma venue à Luchon pour la préparation en mai, juin et juillet de signatures de mon livre "L'étape assassine, Luchon-Bayonne 1910" à paraître dans trois semaines environ, pour "me faire" le Peyresourde. Un test grandeur nature puisque je l'ai fait avec un développement identique à celui que j'aurai sur mon vélo de course 1910. J'ai donc mis ma chaîne sur le 39x19 et en avant. L'expression n'est pas juste : cela a souvent été (presque) en arrière ! En effet, lorsque la pente se faisait plus raide, il me fallait vraiment "pousser dur", comme disaient les coureurs en 1910, pour ne pas chuter.

En plus, il pleuvait, de plus en plus fort au fur et à mesure que j'approchais du sommet. Je pensais mettre 1h 15, comme lors de mon précédent Luchon-Bayonne il y a trois ans. Mais le chrono de mon Polar s'est arrêté à 1h 40 au moment où je franchissais le sommet. Il va donc me falloir revoir le tableau de marche à la baisse. D'autant, et j'ai beaucoup pensé à ce que m'avait dit mon ami Jeff Lacrampe durant toute l'ascension, qu'il n'y aura pas qu'une question de développement : il me faudra compter sur le poids du vélo. Mon vieux Martel pèsera presque deux fois mon Orbéa...

Cela ne sème pas pour autant le doute dans mon esprit. Mais au contraire me confirme qu'il me faut faire encore plus de  muscu à l'entraînement. Parce que côté coeur et foncier, je suis plus qu'au point : je n'ai jamais dépassé le 125, et encore, en de très rares circonstances.

100_0730

Sinon, tout en montant, je me suis imaginé au 12 juillet, en pleine nuit. Avec notre lampe à acétylène accrochée à la fourche avant, ça va être génial ! J'en ai également profité pour repérer le Casino devant lequel avait eu lieu le départ de "l'étape assassine" le 21 juillet 1910 et devant lequel nous partirons à notre tour. Ca ne sent pas l'écurie mais le paddock.

C'est avec une lampe à acétylène comme celle-ci

que s'éclairaient les coureurs en 1910 et que, donc,

nous nous éclairerons dans 49... nuits

(à suivre)

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  • Le Tour de France et le Tourmalet : une histoire d'amour vieille de cent ans ! J'ai donc décidé de faire revivre qui furent les premiers coureurs qui s'attaquèrent au Géant des Pyrénées mais aussi de refaire ce qu'ils accomplirent.
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